Créateur de conférences pour la transition énergétique

Guide de prévention de la poussière de silice

guide-silice-silicose

Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

La SCA ou silice cristalline alvéolaire est l’un des éléments naturels les plus répandus sur la planète. Présente dans la croûte terrestre, c’est un composant clé des sols, du sable, du granite et d’autres minéraux naturels. Selon le HSE, organisme britannique en charge de la santé au travail, la silice cristalline alvéolaire (SCA) présente le risque le plus important pour les ouvriers du bâtiment après l’amiante. Dans les faits, il est établi qu’elle a provoqué de 10 à 20 décès par an au cours de la dernière décennie.

Il existe trois principaux types de silice cristalline, le quartz étant le plus courant, suivi de la cristobalite et de la tridymite.

Où trouve-t-on de la poussière de silice ou silice cristalline ?

La silice cristalline est présente dans de nombreux secteurs, notamment dans le bâtiment, la marine, l’extraction minière, l’exploitation de carrière, la maçonnerie, le forage de tunnels, la fabrication de verre et de céramique et la fonderie. En outre, tout processus abrasif impliquant des opérations de découpe, d’écaillage, de perçage ou de broyage peut entraîner la formation de poussière de silice.

Elle peut également apparaître lors des opérations d’élimination de peinture, d’huiles, de rouille ou de poussière d’une surface, de mélange de béton, de perçage ou de découpe, de forage des roches, de sciage, de forage pneumatique et de projection abrasive sur des surfaces lisses, telles que le verre ou la pierre.

Quels sont les risques liés à une exposition à la poussière de silice ?

Malgré la sensibilisation croissante aux dangers liés à l’inhalation de SCA, de nombreux ouvriers n’ont toujours pas pleinement conscience des risques sanitaires que présente l’exposition à la silice cristalline alvéolaire. La SCA peut provoquer des maladies fibro-cardiovasculaires incurables, telles que la silicose, le cancer et même la tuberculose pulmonaire. La silicose est la maladie incurable la plus répandue, présentant d’importants risques sanitaires pour les ouvriers exposés à la silice.

Il existe trois types de silicose :

  • Silicose chronique : forme la plus courante de la maladie, elle se déclare généralement après 10 ans d’exposition à de faibles niveaux de poussière de silice.
  • Silicose accélérée : cette forme se développe en 5 à 15 ans à la suite d’une exposition à de hauts niveaux de poussière de silice.
  • Silicose aiguë : dans ce cas, la personne a été exposée à de très hauts niveaux de poussière de silice et les symptômes apparaissent le plus souvent en quelques semaines.

Symptômes de la silicose

En règle générale, l’apparition des symptômes de la silicose peut prendre jusqu’à 15 ans. Il est donc important que les ouvriers apprennent à les reconnaître afin de savoir comment réagir :

  • Souffle court incapacitant
  • Forte toux
  • Sensation de faiblesse
  • Perte de poids
  • Douleurs thoraciques
  • Transpiration nocturne

Comment réduire l’exposition à la poussière de silice/éviter la silicose ?

  • Réaliser une évaluation des risques approfondie afin d’identifier tous les dangers présents, notamment la SCA.
  • Contrôler l’exposition à la poussière autant que possible et mettre en place des processus responsables afin de réduire au maximum sa formation. Réguler la SCA à la source en installant un dispositif d’extraction local afin de limiter les émissions de poussière constitue la première ligne de défense.
  • Installer des équipements d’extraction et d’élimination de poussière performants et les utiliser correctement.
  • Sensibiliser les ouvriers aux effets de la poussière de silice et leur fournir des consignes de sécurité claires pour réduire les risques sanitaires.
  • Nettoyer régulièrement les EPI et retirer tous les vêtements portés au sein de l’environnement à risque avant de quitter le lieu de travail.
  • Utiliser un aspirateur ou un chiffon humide plutôt qu’un chiffon sec pour les opérations de nettoyage.
  • Porter des équipements de protection respiratoire (EPR).

Quels sont les EPR qui offrent une protection efficace ?

  • Les demi-masques n’offrent pas une protection suffisante dans tous les environnements soumis à la SCA, mais peuvent être adaptés aux processus à faibles émissions, tels que le déblaiement de gravats et le criblage des matériaux de démolition. Selon les directives du HSE, les opérations de découpe de pavés et de bordures de trottoir réalisées à l’aide d’outils de coupe rotatifs nécessitent le port d’EPR dotés d’un facteur de protection caractéristique (FPC) minimum de 40, c’est-à-dire un masque intégral ou un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée équipé d’un filtre à particules P3.
  • Pour bénéficier d’un haut niveau de protection, il convient d’utiliser un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée tel que le modèle Scott Safety Duraflow avec une cagoule FH31 ou FH6. Confortable, le modèle Duraflow peut être porté sur des périodes prolongées et offre une longue durée de vie. Les cagoules fournissent une protection optimale, car elles ne nécessitent aucune adaptation faciale, limitant ainsi les fuites éventuelles, même pour les ouvriers porteurs de barbe. En outre, les cagoules FH6 sont équipées d’un casque intégré, offrant ainsi une protection adaptée aux sites de construction.
  • À la fois léger, compact et ergonomique, le masque intégral Promask2 avec filtres Pro2Flex est doté d’une large visière offrant un champ de vision dégagé. Le modèle Promask2 est également équipé d’une technologie d’optimisation du rendu vocal et d’un système de gestion du flux d’air permettant d’éviter la formation de buée sur la visière.
  • Le modèle AVIVA avec filtre Pro2Flex offre une solution simple et abordable. Équipé d’un joint reflex sans silicone offrant une étanchéité optimale, ce demi-masque réutilisable et confortable est parfaitement adapté aux zones de pulvérisation de peinture. Il dispose également d’un bouton de contrôle de l’ajustement novateur, permettant au porteur de s’assurer d’une étanchéité totale. Ce modèle est en outre doté d’une membrane vocale intelligente, permettant de se faire entendre sans retirer le masque. Il est également compatible avec une grande variété d’autres EPI.
  • En règle générale, lors de l’achat d’EPI pour les ouvriers exposés aux environnements soumis à la SCA, consultez l’évaluation des risques initiale pour connaître précisément le type d’environnement dans lequel ils travailleront, le niveau de protection dont ils auront besoin, ainsi que la durée pendant laquelle ils devront porter l’équipement. Le plus important est de s’assurer que les ouvriers restent protégés en permanence : les EPI sont salutaires. Évaluez attentivement les risques et investissez dans des EPI.

Portez des EPI, plutôt qu’une inscription « RIP ».

 

Remarques destinées aux rédacteurs

1.  http://www.hse.gov.uk/construction/healthrisks/cancer-and-construction/silica-dust.htm

2. http://www.hse.gov.uk/statistics/causdis/pneumoconiosis/pneumoconiosis-and-silicosis.pdf

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter :
Karis Higson
khigson@tycoint.com
www.scottsafety.com

Prochaines conférences Grand Circuit