Créateur de conférences pour la transition énergétique

L3A : retour sur 20 ans d’expérience dans le diagnostic et l’analyse amiante

Recy Amiante la solution cle en main pour la gestion des dechets

Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

Spécialisé dans la recherche de l’amiante et des pathologies du bâtiment, le groupe L3A a développé en 20 ans d’existence une solide culture du service. Lionel Janot, président de L3A, revient sur les spécificités du groupe.

Quels sont les services proposés par L3A ?

Le groupe est composé de trois sociétés, chacune spécialisée dans un domaine d’intervention. Il y a tout d’abord L3A Diag, qui réalise des diagnostics immobiliers dans le cadre des ventes et des locations, ainsi que des repérages avant démolition, avant travaux pour la recherche de l’amiante, du plomb des termites et les examens visuels. Nous cultivons particulièrement les chantiers compliqués, tels que les monuments historiques, les ouvrages industriels, élevés, enterrés ou avec des accès difficiles, mais également les immeubles classiques.

Accrédité Cofrac, L3A Air mène pour sa part des mesures d’empoussièrement. Nous réalisons des études, des stratégies et des prélèvements d’air amiante et d’analyses pour la maîtrise des risques liés à la santé des travailleurs et des occupants dans des bâtiments à usage professionnel, d’habitation ou industriel. Notre spécificité est de coller aux exigences particulières du chantier de façon à nous fondre dans l’organisation de nos clients.

Créée en 2013, l’activité laboratoire est la plus récente de nos activités. Au sein de L3A Lab, nous analysons exclusivement les matériaux prélevés et les mesures d’air des deux autres filiales, L3A Diag et L3A Air.

L3A a fêté ses 20 ans en 2017. Quelles ont été les grandes orientations du groupe ?

Quand nous avons lancé notre activité de diagnostic en 1997, nous avions suivi des formations dans le désamiantage. Nous avons donc dès le départ eu une approche désamianteur, ce qui fait encore aujourd’hui notre spécificité. Puis en 1998, avec l’activité Air, nous étions l’un des premiers préleveurs indépendants à ne réaliser que le prélèvement, et non l’analyse. Nous nous sommes battus pour que cette autre particularité et la qualité des prélèvements soit reconnue. La législation nous a par la suite donné raison en considérant le prélèvement comme une étape essentielle dans le cadre de la métrologie.

Nous avons continué de nous développer avec cette logique de service, qualitatif et sur mesure. En 2005, L3A comptait 25 collaborateurs. C’est à cette période que le groupe a commencé à s’orienter vers un service spécifique pour les gros maitres d’ouvrage, en adaptant nos prestations en fonction des délais et des systèmes informatiques utilisés par les clients pour lire les rapports.

L’idée de créer notre propre laboratoire pour l’analyse des prélèvements a émergé en 2012, au moment où les pouvoirs publics  envisageaient d’obliger les organismes de prélèvement à réaliser eux-mêmes leurs analyses. Si le texte n’est jamais sorti, L3A Lab était né. Le groupe compte à présent 63 collaborateurs, qui interviennent surtout dans la région parisienne, le nord et l’ouest de la France.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Nous travaillons à présent sur l’accompagnement à la maitrise d’ouvrage. Notamment sur les sujets de l’amiante et du plomb, que ce soit sur le repérage et la lisibilité du rapport, la formation, sur les opérations de sous-section 3 et 4 ou sur les problématiques de gestion de chantier et des différents arbitrages à faire. L3A a également développé une nouvelle activité d’assistance à maitrise d’ouvrage pour toutes les problématiques du traitement de bois d’oeuvre : mérules, termites et insectes xylophages. Nous avons une équipe gérée par un expert qui suit ce type de dossiers de A à Z sur tout le territoire.

Prochaines conférences Grand Circuit