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Le chantier amiante comme vous ne l’avez jamais vu


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A partir d’octobre prochain, les donneurs d’ordre auront l’obligation de réaliser un diagnostic amiante préalablement aux travaux. Afin de sensibiliser les copropriétés aux enjeux et aux précautions inhérentes aux chantiers en milieu amianté, la société Socateb a réalisé un film qui présente les coulisses de ces opérations sous haute protection.

Spécialisée dans les travaux de façades (ravalement, isolation thermique par l’extérieur…), l’entreprise Socateb basée à Orly (Val-de-Marne) a fait le choix en 2015 de créer un département amiante. « Aujourd’hui, sur la totalité de nos chantiers, un sur cinq présente de l’amiante en façade », note le PDG de l’entreprise, Jean-Pierre Valente. Ce matériau classé cancérogène pour l’homme se retrouve en façade dans les enduits de débullage, dans les revêtements plastiques épais, dans les joints de fenêtres, les allèges des châssis, les conduits en fibro-ciments… Si les bailleurs sociaux, qui constituent 50 % de la clientèle de l’entreprise, connaissent bien la réglementation et leurs obligations en matière de diagnostic amiante, ce n’est pas le cas de la plupart des copropriétés.

Rechercher la présence d’amiante : un préalable aux travaux

Ainsi, le décret du 9 mai 2017, relatif au diagnostic amiante, impose désormais au donneur d’ordre « qu’il soit maître d’ouvrage ou propriétaire d’immeubles par nature ou par destination, de faire rechercher la présence d’amiante préalablement à toute opération comportant des risques d’exposition des travailleurs à l’amiante. » Et ce décret doit entrer en vigueur en octobre 2018.

« Lors des consultations par les copropriétés, ce diagnostic, synonyme de surcoût, est encore souvent oublié. Or quand de l’amiante est découvert en début de chantier les conséquences sont bien plus lourdes », explique Gérard N’Diaye, chargé d’affaires chez Socateb. Arrêts de chantier, réalisation d’un diagnostic en urgence et surcoût très important pour mettre le site en sécurité par rapport aux fibres d’amiante. « Il est impossible de donner un budget précis du fait de la présence d’amiante, poursuit-il. En général, le surcoût est de 20 % ».

Retrouvez l’intégralité de l’article sur lemoniteur.fr

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