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Mise en place d’un système d’adduction d’air : EuropAmiante, le bon élève du secteur

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Un courrier envoyé par la Direccte aux entreprises de retrait d’amiante indique que le retrait de flocages, plâtres et enduits amiantés nécessite la mise en place d’un système d’adduction d’air pour l’ensemble des intervenants en zone. Les Appareils de Protection Respiratoire ne peuvent être utilisés sur ces chantiers.
La Direccte estime en effet que l’évaluation des risques effectuée par les employeurs sur la base des résultats issus des prélèvements d’air effectués sur opérateur par des organismes accrédités sous-estime considérablement les concentrations réelles engendrées par des interventions de retrait sur ces matériaux. Elle se base pour cela sur les résultats obtenus lors d’essais réalisés par l’INRS.

Mise en place d’un système d’adduction d’air : EuropAmiante, le bon élève du retrait d’amiante

« EUROPAMIANTE n’a pas attendu cette directive de la Direccte pour protéger ses salariés et l’ensemble des personnes effectuant des contrôles en zone. La mise en place d’un système d’addiction d’air est réalisée lors de chaque chantier de retrait de flocage, plâtre et enduits amiantés » rapporte Julie LESAGE – Responsable Technique

Extraits du courrier de la Direccte

« Ainsi que rappelle par la Direction Générale du Travail (DOT) dans son instruction n° 2015-238 du 16 octobre 2015, « l’INRS a constaté une sous -estimation importante des niveaux d’empoussièrement résultant des mesurages effectués par les organismes accrédités (OA) lors de retrait de plâtres, de retrait d’enduits ou de retrait de flocages, ses propres mesurages révélant des niveaux d’empoussièrement excédant largement à la fois le niveau attendu dans les plans de retrait et le seuil réglementaire maximal de 25 000 f/L.
II en résulte une sous -évaluation du niveau d’empoussièrement des processus en cause et un sous-dimensionnement des EPI au regard du niveau de risques. C ‘est toute I ‘évaluation des risques (EVR) des entreprises concernées qui peut se trouver ainsi viciée, pouvant aboutir au final a une exposition des travailleurs au-delà de la VLEP et à un dépassement de la borne supérieure du niveau 3 de 25 000 f/L ».

« Dans le but de protéger tant la santé des travailleurs que celle des agents de l’inspection du travail qui effectuent des contrôles en zone, il vous est demande de prévoir la mise en place d’un système d’adduction d’air pour l’ensemble des intervenants en zone lors des chantiers de retraits de flocages, de plâtres ou d’enduits amiantes. »

Retrouvez l’intégralité du courrier en cliquant ici

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