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Amiante SS3/SS4 : quelles responsabilités ? Réponses d’expert avec le SEDDRE


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Souhila Paré, chargée de mission du SEDDRE, répond à trois questions sur la typologie de travaux SS3/SS4 et sur la vision du syndicat à l’occasion du Grand Circuit Maîtriser l’Amiante du 4 juin 2019.

Retranscription de la vidéo

Quels sont les risques pour une entreprise qui identifie mal la typologie de travaux (SS3, SS4) ?

Ce n’est pas l’entreprise qui identifie. L’entreprise est missionnée pour un type de travaux. Elle prend le risque de mal conseiller, auquel cas elle se fera déclasser du type de travaux ; mais c’est la maîtrise d’ouvrage qui classifie dès le départ le type de travaux qu’elle peut faire. L’entreprise sera menée à réévaluer son mode d’intervention, mais ça retombera sur la maîtrise d’ouvrage.

Quelles sont les évolutions souhaitables en matière de réglementation ?

Nos attentes sont sur la sous-section 3. Nous militons pour qu’il y ait deux niveaux de certification. Le retrait de l’amiante, dit comme ça c’est assez simple mais ça ne l’est pas. Aujourd’hui, le système de certification c’est un peu comme le permis de conduire : ce n’est pas la même chose entre celui qui conduit une voiture ou celui qui conduit un poids lourd. Celui qui fait un seul processus tout le temps ne peut pas être classé au même niveau qu’une entreprise qui a une multitude de processus sur des chantiers complexes, à durée importantes, avec des niveaux de technicité très pointus… Nous militons donc pour qu’il y ait deux niveaux de certification : les techniques courantes et les technicités supérieures, qui mettent par exemple en oeuvre de l’adduction d’air, des milieux contraints, les TEV, etc.

Comment améliorer la collaboration entre les acteurs de la filière ?

Le projet « règles techniques sous-section 3 » est un début de réponse. Nous croyons à la sensibilisation, à la formalisation des bonnes pratiques et que ce soit utilisé par tous ces acteurs là de manière à ce que cela devienne une référence. Et cette référence vient faire en sorte d’assainir, on verra de suite les entreprises qui font mal.

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