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Conformité des tests d’étanchéité à l’air : les écueils à éviter


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L’entrée en vigueur de l’obligation de réaliser un test d’étanchéité à l’air avant chaque livraison de bâtiment neuf à partir de janvier 2013 rend nécessaire la formation de nombreux nouveaux mesureurs.

 

étanchéité bâtiment diagnostic immobilier

Afin d’obtenir leur certification, ces derniers doivent réaliser des essais dont les rapports sont vérifiés par l’organisme de certification Qualibat. De même, des mesureurs déjà certifiés peuvent également voir leurs rapports contrôlés.

Un certain nombre de pièges doivent être évités pour que ceux-ci soient jugés conformes à la norme NF EN 13829 et au guide d’application GA P50-784, en voici une liste non-exhaustive.

 

 

PHASE DE PREPARATION DU TEST

 

Tout d’abord les conditions environnementales dans lesquelles le test est réalisé sont très importantes :

 

  • D’une part, un vent trop violent est perturbateur pour les mesures, sa vitesse doit donc être inférieure à 6 m/s ou 3 sur l’échelle de Beaufort.
  • D’autre part, la  différence de température de l’air entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment doit être limitée selon une formule qui dépend de la hauteur de l’enveloppe du bâtiment (la différence de température en kelvins multipliée par la hauteur en mètres devant être inférieur à 500).

 

Le bâtiment doit être préparé de façon à respecter les modalités de conditionnement prévues par la méthode retenue, A ou B. L’ensemble des points listés par ces méthodes (comme la fermeture ou obturation de divers orifices) doit être mis en œuvre avant le test et validé dans le rapport final.

 

 

AU COURS DU TEST

 

Les tests à débit nul (ventilateur à l’arrêt) qui ont lieu au début (pré-statique) et à la fin (post-statique) de l’essai permettent de valider la stabilité des mesures, et notamment la présence ou non d’éléments perturbateurs tels que des coups de vent sur l’appareil de mesure. C’est pour cela qu’un calcul est à réaliser à partir de la série de mesures effectuée.

Les moyennes positives et négatives des différences de pression mesurées ne doivent pas excéder 5 Pa, et cela pour les tests pré-statique (Δp01+ Δp01-) et post-statique (Δp02+, Δp02-).

 

 

Lors du test principal avec mise en pression ou dépression du bâtiment :

 

  • le premier palier de pression cible doit être égal à 10 Pa ou bien à 5 fois la plus grande des moyennes positive et négative des différences de pression des tests pré et post statiques (Δp0) si elle est supérieure à 2 Pa,
  • l’un des points mesurés doit au moins être égal à 50 Pa,
  • l’essai doit comprendre au moins 5 paliers de pression, à peu près équidistants,
  • les points mesurés doivent être suffisamment proches des paliers de pression cibles (au maximum plus ou moins 3 Pa),
  • enfin, les essais dont le résultat présente au final une incertitude supérieure à 15 % ne peuvent être retenus.

 

 

LA REDACTION DU RAPPORT

 

Outre le fait que de nombreuses informations relatives au bâtiment et à l’essai doivent être bien présentes dans le rapport pour qu’il soit conforme, les non-respects des critères de la norme doivent être justifiés par une incapacité particulière à les respecter.

 

Afin de réaliser l’ensemble des étapes sans oubli gênant, l’idéal est de réaliser son test et de rédiger son rapport en utilisant un logiciel qui intègre un système d’alerte automatique en cas de non-respect de l’un des critères obligatoires. Cela permet la plupart du temps d’y apporter une réponse immédiate et adaptée.

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