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En même temps que le coût des appareils diminue, la thermographie infrarouge se démocratise auprès des professionnels du bâtiment : diagnostiqueurs, bureaux de contrôle, thermiciens, électriciens… Une technologie qui devient incontournable pour identifier rapidement et sans contrôle destructif de nombreuses pathologies du bâtiment.

Les nombreux usages de la thermographie dans le bâtiment

Les caméras thermiques mettent en évidence différentes pathologies thermiques de la construction : les ponts thermiques, les défauts liés aux isolants, l’étanchéité à l’air et à l’eau des structures, la qualité de la mise en oeuvre des isolants ou encore les foyers de condensation et les zones d’humidité.

La thermographie infrarouge permet par ailleurs de détecter les anciennes modifications du bâti et les structures internes, ainsi que de localiser les trames chauffantes et les décollement des parements.

La thermographie aérienne se développe également pour établir le diagnostic thermique des bâtiments à partir d’une cartographie thermique globale. Cette utilisation de deux technologies – les drones et les caméras thermiques – permet d’inspecter rapidement de larges zones.

Les images thermiques sont également d’une grande aide pour identifier des anomalies sur des tableaux électriques et autres équipements électriques (mauvaises connexions, câbles non protégés, surcharges, déséquilibre de phases, contacts défaillants, mauvaises isolations, sous calibrage…). De même pour contrôler le bon fonctionnement et le rendement des installations photovoltaïques.

Le chauffagiste s’en sert pour sa part pour rechercher des anomalies dans un système de chauffage, des systèmes de planchers chauffants qui fonctionnent mal ou encore des fluides dans les radiateurs.

Les architectes et bureaux d’études utilisent eux aussi des caméras pour renforcer le dialogue avec leurs clients.

Les prix des caméras thermiques à la baisse et pour tous les budgets

Beaucoup plus petites et légères qu’à leur début, les caméras thermiques ont également fait l’objet d’une importante baisse des coûts. L’entrée de gamme démarrait à 10 000 euros il y a dix ans, puis à 5 000 euros cinq ans plus tard. Les professionnels en trouvent à présent à partir de 300 euros. Avec des modèles à tous les prix, les utilisateurs peuvent adapter le budget de la caméra à l’environnement économique et technique dans lequel ils interviennent.

Thermographie sur drone, smartphone et appareils de mesure

L’image thermique s’intègre à présent dans d’autres appareils de mesure (multimètres, humidimètres, thermomètres…), offrant une assistance à l’utilisateur et une aide à l’investigation. Par exemple, un ingénieux détecteur/testeur multifonction des pathologies du bâtiment liées à l’humidité intégrant une image thermique est désormais proposée par un fabricant. Il existe également des accessoires qui transforment un smartphone en caméra thermique, ou encore des drones avec caméra thermique embarquée.

Une formation nécessaire

Voir rouge, orange ou jaune sur une image thermique ne signifie pas automatiquement la présence d’une pathologie. Aussi, bien interpréter les données affichées sur ces appareils est indispensable pour assurer un service de qualité et sans erreurs. Une formation minimum d’un à trois jours est un prérequis fortement recommandé.

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