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Maîtrise d’œuvre : vigilance sur les contrats d’assurance !


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Avec l’évolution des activités, de la réglementation et de la sinistralité, l’enjeu assurantiel n’a jamais été aussi élevé pour la maîtrise d’œuvre. Sandrine Vogel, chargée d’affaires au sein du courtier en assurance CEA Courtage, met en lumière les principaux points de vigilance à la souscription d’un contrat d’assurance.

Couvrir l’étendue de ses missions

« La maîtrise d’œuvre intervient dans une grande variété de domaines d’activité du bâtiment tels que l’électricité, le génie climatique, la structure, l’étanchéité ou encore l’infrastructure telle la VRD (voirie et réseaux divers). De plus, chaque professionnel fonctionne différemment : par spécialité, en maîtrise d’œuvre complète ou partielle, en tant que mandataire auprès du maître d’ouvrage… Le principal enjeu pour se prémunir des sinistres est donc d’être couvert pour l’étendue de ses missions et de disposer du panel complet des garanties nécessaires à l’activité.

En tant que courtier en assurance, Courtage et Audit d’Assurance (CEA Courtage) étudie pour chaque client les lots sur lesquels il intervient, ainsi que la typologie de leurs marchés. Après un premier échange, nous recueillons les pièces nécessaires à la réalisation d’un dossier d’étude : CV du dirigeant et des responsables techniques, questionnaire d’information, Kbis, relevé de sinistralité. L’analyse de ces informations nous permet de déterminer la liste des assureurs qui pourraient être intéressés par le profil du client et de revenir auprès du client avec des propositions ciblées. Elles sont analysées en fonction des garanties et du niveau des cotisations, puis nous affinons auprès du client en fonction de la couverture dont il souhaite bénéficier. »

Critères de souscription resserrés

« Depuis 2019, de nombreux assureurs ont renforcé les critères de souscription à leurs contrats d’assurance. Ces derniers exigent à présent un minimum de chiffre d’affaires (500 000 euros pour certaines activités), ou encore la justification d’années d’expérience (3 à 5 ans) dans le domaine à couvrir. Certaines activités sont plus concernées que d’autres, comme le génie géotechnique. Si ces critères ne sont pas remplis, la compagnie d’assurance peut pratiquer un ratio de majoration sur les cotisations ou refuser d’assurer.

Afin d’orienter ses clients vers les assureurs susceptibles de les couvrir au démarrage d’une nouvelle activité, CEA Courtage étudie systématiquement l’adéquation des expériences au sein de l’entreprise avec les domaines d’activités visés. Une liste restreinte d’assureurs permet à nos clients de faire un meilleur choix, plus rapidement. »

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