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Autoconsommation photovoltaïque : bien choisir sa caméra thermique d’inspection

Meilleure résolution, prix en forte baisse, nouvelles applications et fonctionnalités connectées… les caméras thermiques deviennent l’outil indispensable pour effectuer rapidement et de manière sécurisée les mesures sur des installations électriques.

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Meilleure résolution, prix en forte baisse, nouvelles applications et fonctionnalités connectées… les caméras thermiques deviennent l’outil indispensable pour effectuer rapidement et de manière sécurisée les mesures sur des installations électriques. Entretien avec Matthieu Villebrun, responsable des applications thermographie chez Fluke.

Quelle est l’utilité des caméras thermiques ?

M-V. La thermographie permet de déceler et de visualiser les défauts dans un système électrique. Cela peut être un échauffement sur une armoire électrique, un fusible de sécurité en mauvais état ou une cellule de panneau photovoltaïque qui chauffe trop. Sur une installation solaire, elle permet également de détecter les zones obstruées par de la saleté et qui réduisent le rendement de la cellule.

Ces appareils capturent l’image infrarouge et l’image en visée, ce qui permet d’éditer des rapports plus facilement sans avoir à chercher l’image sur un autre appareil photo. Les modèles de la série pro offrent également la possibilité d’ajouter un commentaire audio. Commercialement, les caméras thermiques permettent d’éduquer les clients sur les problèmes que les professionnels mettent en évidence. Les images thermographiques parlent d’elles-mêmes et confortent un devis.

Comment choisir une caméra thermique ?

M-V. Les professionnels déterminent le modèle qu’ils vont utiliser en fonction de la taille des panneaux photovoltaïque, de l’étendue de la surface installée et de la distance à laquelle ils procèdent à l’inspection. Les capteurs ne sont pas vraiment limités par la distance, tout se joue sur la résolution de l’écran d’affichage. Une résolution suffisamment haute sera nécessaire pour faire une bonne mise au point et voir la moindre variation sur l’écran de la caméra.

La série performance constitue l’entrée de gamme. Elle commence avec des matrices de 80 x 60 et propose des modèles jusqu’à 320 x 240. Mais à partir de 10 mètres avec une résolution de 80 x 60, l’écran affiche moins de 8 cm par pixel. A 100 mètres, la résolution ne permet pas de définir les variations de températures. Pour l’inspection des panneaux solaires, les utilisateurs se tournent plutôt vers la série Professionnelle (Ti 300, Ti 450 et tTi 480). Ces modèles permettent en outre d’ajouter des objectifs additionnels qui vont fermer l’angle de visée et réduire la résolution.

Comment faire la mise au point ?

M-V. La mise au point a beaucoup évolué : manuelle au départ, elle a par la suite bénéficié d’optiques fixes pour aider les novices à utiliser les caméras thermographiques. L’appareil offre une bonne qualité d’image quelque soit la distance à laquelle l’opérateur se trouve.

Nous sommes allés plus loin en intégrant un télémètre dans la caméra. Cette technologie -le laser Sharp – permet à l’utilisateur de pointer sa cible via une visée laser. Un calculateur dialogue alors avec l’objectif de la caméra afin d’effectuer la mise au point automatiquement. La dernière innovation en date chez Fluke est le Multi Sharp. Ce système prend plusieurs images à différentes distances pour reconstituer une image focalisée sur plusieurs plans. Ces technologies évitent aux opérateurs d’éventuels ratés lors d’une mise au point, celle-ci ne pouvant pas être retouchée dans le logiciel.

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