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Isolation thermique par l’extérieur : des performances incontestables adaptées à la rénovation


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Il aura fallu que se succèdent des nouvelles réglementations de plus en plus exigeantes pour que l’isolation par l’extérieur puisse enfin voir reconnues ses qualités, tout autant thermiques qu’acoustiques. Elimination des ponts thermiques, réduction des chocs thermiques sur le gros œuvre et amélioration de l’isolation phonique sont parmi ses qualités les plus appréciées.

Rénovation énergétique isolation par l'extérieur

 

A partir de 2012, toute nouvelle construction devra être à basse consommation et ne plus dépasser 50 kWh/m²/an ! Respecter cet objectif du Grenelle de l’environnement passe obligatoirement par la généralisation d’enveloppes de bâtiment particulièrement bien isolées. Or, une isolation thermique par l’extérieur est plus efficace qu’une isolation traditionnelle par l’intérieur. Elle permet d’atteindre plus aisément les niveaux énergétiques visés en réduisant fortement les besoins en chauffage. Le marché de l’isolation thermique par l’extérieur a d’ailleurs progressé depuis deux ans dans notre pays à un rythme de 30 %.

 

 

 

UN MUR MANTEAU

 

 

L’isolation par l’extérieur forme un « mur manteau » constitué d’une épaisseur d’isolant et d’un revêtement extérieur de protection, qui contribue aussi à l’étanchéité et la durabilité des façades.

 

L’isolation par l’extérieur renforce également l’inertie thermique du bâtiment ce qui aide, l’été, à éviter les surchauffes, la chaleur étant emmagasinée la journée dans l’épaisseur des murs pour être diffusée la nuit, jouant sur l’inertie ainsi obtenue.

 

Isoler par l’extérieur est le seul moyen pour réduire les ponts thermiques (endroits où l’isolation est interrompue et par lequel la chaleur s’échappe vers l’extérieur, notamment aux jonctions entre le plancher et les murs). Ceux-ci sont responsables de 20 à 30 % des pertes de chaleur par les parois et, points froids, ils favorisent les risques de condensation et donc de dégradations des bâtiments.

 

 

 

ADAPTEE A LA RENOVATION

 

 

Si les mesures du Grenelle de l’environnement concernent environ 450 000 logements neufs par an, 19 millions de logements individuels et 13 millions de logements collectifs devraient faire l’objet de travaux de rénovation thermique. Avec une isolation par l’extérieur, l’épaisseur du nouvel isolant n’empiète pas sur l’espace habitable, les travaux ne perturbent pas l’occupation des bâtiments et ne demandent pas d’intervention sur les aménagements ou la décoration.

 

Isoler par l’extérieur peut être envisagé lors d’une réhabilitation totale, après avoir consulté les règles d’urbanisme de la commune. Une occasion de personnaliser ou de moderniser l’aspect d’un immeuble ou d’une maison… A défaut d’isoler tout le bâtiment par l’extérieur, isoler les murs pignons exposés au vent et aux intempéries est toujours intéressant thermiquement.

 

 

 

CREDIT D’IMPOT

 

 

Pour les maisons ou immeubles achevés depuis plus de deux ans, le crédit d’impôt concernant l’isolation thermique est de 25 % et est applicable au 1er janvier 2010. Le plafond de dépense est fixé à 150€ TTC/m² pour l’ITE.

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement, le Comité Opérationnel « bâtiments existants » a proposé d’étendre le crédit d’impôt aux coûts de main-d’œuvre (seul le coût des matériaux est concerné pour le moment) et aux propriétaires bailleurs.

 

 

 

BARDAGE, VETURE OU VETAGE ?

 

 

Un mur manteau est constitué d’une structure à l’extérieur de laquelle est placé un isolant thermique recouvert d’un revêtement de protection et de finition manufacturé.

 

La structure peut être maçonnée, en béton banché ou préfabriquée en filière sèche : ossature bois ou acier et panneaux.

 

L’isolant thermique peut être, par exemple, en polystyrène expansé, laine de roche, laine de verre, laine de chanvre, à condition que sa résistance thermique soit supérieure à 1 m².K/W.

 

Le revêtement peut être un bardage, une vêture ou un vêtage, trois systèmes de pose que maîtrisent généralement tous les fabricants et qui se retrouvent déclinés et proposés au choix aux maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre et entreprises.

 

 

  • Le bardage

Une ossature est fixée sur la façade et les éléments manufacturés du parement sont à leur tour fixés sur cette structure. L’isolant est placé entre le mur et le parement dont il est séparé par une lame d’air continue et ventilée d’au moins 2 cm d’épaisseur pour éviter les points de condensation. L’ossature (bois, métal ou PVC) est fixée au mur le plus souvent au moyen de pattes métalliques chevillées ou encore de vis traversantes et invisibles. Elle est en général décalée du support par des pattes métalliques pour placer l’isolant thermique (panneaux ou rouleaux semi-rigides) maintenu au mur au moyen d’ancres PVC. 
 
 

  • La vêture

L’isolant et le parement forment un complexe solidaire. Les ensembles ainsi formés sont fixés mécaniquement sur la façade par des vis et des chevilles. L’isolant le plus utilisé est le polystyrène ou autre laine de roche, etc.
 
 

  • Le vêtage

Le parement est fixé au mur à travers l’isolant thermique, sans ossature ou avec une ossature appliquée sur l’isolation. La fixation de l’isolant n’a en général qu’un rôle de maintien provisoire, celle du vêtage assurant la fixation définitive. L’isolant est le plus souvent rigide pour résister à la compression et à l’humidité.
 

 

Les parements, en matériau minéral ou composite, peuvent être rainurés ou équipés d’inserts pour faciliter la mise en œuvre des bardages ou vêtages ou à double emboîtement pour simplifier celle des vêtures et vêtages.

Résumé :

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