Créateur de conférences pour la transition énergétique

Le plancher chauffant


Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

Elément de base de tout bâtiment, nos prédécesseurs ne portaient que peu d’attention au sol en général et aux planchers en particulier. Désormais, outre l’élément décoratif que l’on connait, le plancher est devenu source d’attention dès la conception du bâti.

Plancher chauffant

Si la réglementation RT 2005 oblige le respect de critères de performance d’isolation avant la pose de plancher chauffant, la RT Ex (réglementation thermique pour l’existant) impose peu d’obligations. En matière d’isolation, la résistance thermique R >= à 2,8 m².k/W permettra d’obtenir le crédit d’impôt mais aucune règle n’existe sur le financement par l’Eco PTZ concernant la performance à atteindre pour ces travaux.

 

 

Le plancher chauffant pour le neuf est devenu une règle avec la mise en application de la RT 2005 (Réglementation thermique pour les constructions neuves). En rénovation, il sera moins fréquent de travailler sur un projet de remplacement du plancher qui pourrait alors accueillir ce type d’équipement.

 

 

Dans les années 70, en immeuble collectif principalement, les planchers alors utilisés chauffaient souvent trop fortement. Les températures au sol pouvant dépasser les 35°C. Désormais les règles de mise en œuvre imposent des températures qui restent inférieures à 28°C au contact. L’effet « jambes lourdes » a donc disparu. L’avantage de ce dispositif est de permettre une diffusion de la chaleur par un émetteur le plus vaste possible. La surface d’échange est maximale puisque c’est le sol de chaque pièce où est installé ce mode de chauffage qui émet la chaleur. Le confort devient maximal : aucune zone de la pièce n’est moins chauffée qu’une autre.

 

 

Suivant l’énergie disponible dans la construction, différents type de planchers chauffants sont envisageables. On distinguera les planchers qui fonctionnent par accumulation et ceux qui utilisent un mode par rayonnement.

 

 

 

PLANCHER A ACCUMULATION

 

 

Dans le cas présent, l’élément chauffant est noyé dans la dalle et c’est la fonction d’inertie de celle-ci qui est utilisée. En accumulant la chaleur la nuit (par exemple), la chaleur est restituée à la pièce durant la journée. Compte tenu de l’écart de temps nécessaire à la restitution de la chaleur dans la pièce à chauffer, il est nécessaire d’anticiper le moment où la température de confort devra être atteinte. Le réglage de ce décalage de chauffe dans le temps peut être délicat à appréhender au début.

 

 

 

PLANCHER RAYONNANT

 

 

L’élément chauffant est ici situé dans la chape du plancher, à moindre « profondeur ». La pièce est chauffée par rayonnement. L’inertie n’est plus utilisée et la chaleur est dans ce cas restituée en quelques minutes. Le mode de gestion du chauffage est plus simple qu’avec un dispositif à accumulation.

 

 

Les planchers chauffants peuvent être électriques (effet joule) ou avec un réseau de chauffage (eau chaude circulant dans un serpentin) dont la chaleur est obtenue à l’aide d’une chaudière (gaz, fuel, bois, …) ou par le biais d’une pompe à chaleur.

Résumé :

Dans tous les cas, l’installation de chauffage doit posséder un dispositif de programmation et un équipement de régulation qui permettra, outre un excellent niveau de confort, des réductions de consommations énergétiques pouvant atteindre plus de 10%.

Prochaines conférences Grand Circuit