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Un « service public de collecte » des objets amiantés

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Les militants de l’association Agir à Villejuif travaillent depuis 2004 sur les « risques technologiques » présents localement. Ils exigent que les particuliers soient sensibilisés et mieux orientés.

Si vous possédez un très vieux grille-pain, un fer à repasser à l’ancienne ou, au fond de votre jardin, un cabanon couvert d’une toiture ondulée en fibrociment, vous détenez peut-être de l’amiante chez vous. Surtout si ces objets ont été acquis avant le 1er janvier 1997, date marquant en France l’interdiction de commercialiser la fibre d’amiante, notamment utilisée pour ses propriétés d’isolant thermique.

Mais ce qui inquiète l’association Agir à Villejuif, c’est le parcours du combattant qui attend les particuliers, au moment de s’en débarrasser. Travaillant depuis 2004 sur « les risques technologiques » présents dans la ville, les militants exigent « un service public subventionné de collecte de ces objets », et des campagnes d’information et de sensibilisation du public. C’est ce qu’ils font savoir par communiqué.

Si ces objets ne sont plus en vente dans le pays, « il est possible d’en acquérir sur des sites internet étrangers », explique Agir à Villejuif. Or, ensuite, « le particulier n’a accès qu’aux décharges publiques comme celle d’Ivry » — fermée pour travaux le mois dernier — « dans lesquelles le dépôt d’objets amiantés est interdit ». « Il convient donc de trouver une entreprise privée habilitée […] pour acheminer les déchets dans des décharges spécialisées. Mais c’est payant, cher et difficile », déplore l’association.

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