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Labocea : l’indépendance et la neutralité d’un laboratoire public


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LABOCEA est le premier laboratoire public territorial d’analyses de France, avec plus de 560 collaborateurs et 20 000 m² de plateaux techniques répartis sur cinq sites en Bretagne. Si la part la plus importante de l’activité est surtout constituée par les analyses vétérinaires et le contrôle alimentaire, la part consacrée à l’expertise amiante est en pleine croissance. Le point avec Thomas Ullois, responsable du service amiante.

Pouvez-vous nous présenter LABOCEA ?

LABOCEA est le premier laboratoire public territorial, issu du regroupement de 3 laboratoires (IDHESA Bretagne Océane, LDA22 et ISAE) et présent sur 5 sites en Bretagne : Brest, Quimper, Saint-Brieuc, Combourg et Fougères. Ce regroupement a été opéré sous l’impulsion des collectivités locales qui souhaitaient mettre en place un outil public d’analyses multi-compétences.
Aujourd’hui, LABOCEA regroupe 550 collaborateurs sur 22 000 m2 de plateformes techniques, et est accrédité sur 32 programmes par le Cofrac. Nous comptons plus de 20 000 clients dont les collectivités.

Le statut de laboratoire public présente-t-il des particularités ?

Notre statut de laboratoire public nous confère indépendance et neutralité vis-à-vis des intérêts privés. D’autre part, la nature de notre mission, qui est directement liée à des enjeux de sécurité sanitaire relève naturellement d’une mission de service public.

Quels services LABOCEA propose-t-il ?

Le cœur de notre métier est essentiellement constitué par l’activité agroalimentaire et environnement ainsi que la santé animale. L’amiante représente une faible part de l’activité de LABOCEA. LABOCEA a démarré son activité amiante en 2010, à la demande des élus des collectivités qui participent à la gestion du laboratoire. Nous sommes accrédités depuis 2013 sur la partie « amiante dans les matériaux » et depuis 2017 pour l’analyse des mesures d’empoussièrement.

Nous procédons également à des analyses régulières pour les bâtiments des collectivités qui prévoient des réaménagements et des travaux. Pour l’amiante, comme pour l’ensemble de nos activités d’analyses, l’organisation de LABOCEA vise la polyvalence. C’est un modèle technique qui nous permet d’obtenir une véritable implication des collaborateurs en leur offrant la possibilité d’avoir une vision globale de l’analyse. De la même manière, nous avons la volonté d’être accrédités sur un maximum de programmes pour être en capacité de répondre à n’importe quelle demande.

Quelles évolutions prévoyez-vous sur le marché de l’analyse amiante ?

Les différents arrêtés pris ces deux dernières années ont durci les exigences en imposant des contrôles plus poussés. La norme LAB GTA 44, qui encadre l’ensemble des problématiques amiante inclus dans des matériaux impose également des méthodologies de plus en plus précises et efficaces, notamment en ce qui concerne le traitement des matrices.

Concernant LABOCEA en particulier, nous intensifions l’informatisation de nos flux avec nos clients, ce qui nous permet de leur offrir un service personnalisé, et d’améliorer la restitution des résultats. Nous poursuivons également le développement de notre système de navettes entre nos différents sites pour éviter à nos clients d’avoir à se déplacer : ils peuvent ainsi déposer leurs échantillons sur le site LABOCEA le plus proche, et ils sont acheminés par nos soins sur le site de Quimper.

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