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Interview – Vincent Mehu, diagnostiqueur à l’Isle d’Abeau (38) – Lyon 12 avril

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Se spécialiser en amiante est devenu un gage de qualité

Vincent Mehu est diagnostiqueur à l’Isle d’Abeau (38) depuis 2007 et propose des missions de diagnostics immobiliers, de mise en copropriété, et d’accessibilité. Parmi ses prestations, il réalise des diagnostics amiante avant travaux et avant démolition depuis toujours.

« Avec l’évolution de la réglementation et des compétences associées, il devient indispensable d’investir et de se spécialiser dans ce domaine, explique-t-il. Ainsi, il travaille de plus en plus avec des marchands de bien, des grands groupes immobiliers et promoteurs sur toute la Grande Région ».

Une prise de conscience autour de l’amiante

« Je pense que depuis quelques mois, il y a une réelle prise de conscience du risque amiante, bien plus importante qu’avant, analyse Vincent Mehu. Le besoin est grandissant, tant au niveau des avant travaux que de la démolition. Les demandes poussent même à demander un diagnostic Plomb en même temps ». Mais il ne faut pas mêler vitesse et précipitation.

« Souvent on nous contacte pour la réalisation d’un diagnostic amiante immédiatement. Or, je réalise systématiquement une première visite pour constater l’état du chantier et surtout estimer le nombre d’analyse. Car nos clients ne sont pas encore conscients que le coût d’un diagnostic amiante peut passer du simple au triple ou quadruple du fait des analyses. Rien que pour cette année, je suis à plus de 15 000 euros de dépenses dans ce domaine ! »

Investir pour une prestation de qualité

Vincent Mehu se forme pour obtenir l’amiante avec mention, obligatoire à partir du 1er Juillet. Et il a déjà beaucoup investi dans le matériel indispensable à la réalisation des prestations amiante : aspirateur à particules, epi, etc. Finalement quel que soit mon lieu d’intervention, je fais de la protection des travailleurs et habitants une priorité. Ainsi, le matériel déployé est fonction des chantiers et aujourd’hui, le simple bouche-à-oreille me permet d’obtenir de nouveaux clients et marché.

Ce qui devrait évoluer pour simplifier le métier

« Ce qui manque dans notre métier et plus spécifiquement par rapport à l’amiante, c’est une véritable reconnaissance, confie Vincent Mehu qui, suite à des statistiques réalisées depuis 10 ans sur ses chantiers montrent que la VLEP n’est pas adaptée à notre métier ». Sur ce sujet, le seuil a été mesuré sur des activités de désamiantage et non de diagnostic amiante. « 100% de mes faux-plafonds sont revenus négatifs », lance ce dernier qui attend aussi avec impatience la refonte de la réglementation.

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