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« Homogénéiser les pratiques est un véritable enjeu » – SNED


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ENTRETIEN AVEC
Sébastien Sureau, délégué général du Syndicat national des entreprises de déconstruction. Le SNED compte plus de 130 membres.

Pouvez-vous nous présenter votre structure (historique, activité, principaux clients…) ?

Nous sommes un syndicat professionnel membre de la FFB regroupant 150 entreprises du secteur de la démolition, du désamiantage ou du sciage carottage. D’ailleurs, 80% de nos adhérents ont une activité de démolition et de désamiantage. Notre Syndicat s’est adapté. En effet, à son origine, nous étions un syndicat de démolition uniquement et lorsque le problème de l’amiante est arrivé, de nombreuses entreprises de démolition se sont tournées vers l’amiante pour développer leurs activités, d’autant plus que le désamiantage a été rendu obligatoire avant chaque opération de démolition. Certains de nos adhérents ont d’ailleurs choisi de se spécialiser dans le désamiantage tandis que d’autres ont préféré rester sur leur métier premier.

Quant à notre rôle, il est concentré sur deux axes principaux. D’abord nous accompagnons nos entreprises par du conseil, des études et outils pour qu’elles soient plus performantes et qu’elles s’adaptent à la fois aux nouvelles réglementations et aux nouveaux enjeux de la profession. Ensuite, nous représentons la profession auprès des pouvoirs publics et des autres acteurs de la filière amiante qui sont les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et diagnostiqueurs immobilier. Au final, nous avons tous intérêt à travailler en bonne intelligence.

Quels sont les principaux enjeux de l’amiante aujourd’hui ?

Le secteur de l’amiante se structure. D’un côté, nous avons une réglementation forte, précise et encadrante qui nécessite de travailler selon des règles de l’art bien définies. De l’autre côté on constate que tous les acteurs ne respectent pas toujours ces règles, et peuvent nuire à la filière. C’est donc un enjeu d’homogénéiser les pratiques en s’assurant que toutes respectent les cadres de travail, les occupants et les salariés.

Le second enjeu de la filière est la performance. Nous souhaitons que la filière amiante continue de rester performante et de s’améliorer à travers le développement de l’innovation, des techniques de travail, la réduction des émissions, et par l’automatisation toujours plus importante des procédés de retrait de l’amiante. La réglementation nous challenge. Nous devons être au rendez-vous. Nous sommes conscients que les innovations sont souvent synonymes de coûts importants et de délais de mise en œuvre, mais pour répondre à cet enjeu, nous devons commencer par maintenir notre niveau d’exigence dans le respect de la réglementation et plus particulièrement des pratiques de travail imposées.

Vous êtes partenaire de la Conférence Amiante. Quelles en sont les raisons ?  

Nous n’avons pas hésité à participer à la Conférence de l’Amiante car nos entreprises sont actrices de la filière. Nous souhaitons donc expliquer quels sont les enjeux réglementaires et techniques à nos partenaires et faire preuve de pédagogie auprès des maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et diagnostiqueurs immobilier.

Interview réalisée dans le cadre de la Conférence Amiante de Paris

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