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Amiante et plomb : une réponse inédite à la mise en sécurité des sites sinistrés


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Comment assurer la mise en sécurité des sites pollués par l’amiante ou le plomb suite à un sinistre ? Connue pour ses solutions innovantes pour les professionnels du désamiantage et déplombage, la société Polyasim s’est penchée sur la question et lance sur le marché une innovation en rupture avec les techniques traditionnelles.

Si les incendies de Notre-Dame et de l’usine Lubrizol ont révélé au grand-public la maîtrise difficile des sites touchés par un sinistre, la problématique est depuis longtemps connue des professionnels. Pour Polyasim, l’une des premières entreprises à avoir bénéficié d’un avis technique de la CEVALIA pour sa solution de confinement de l’amiante Polyasim Y, la recherche d’une réponse appropriée et accessible a débuté dès les évènements de 2017, lorsque l’ouragan Irma a touché l’île Saint-Martin. « De nombreux bâtiments ont été éventrés et mis à terre, dont de nombreux éléments amiantés. En raison du vent, il fallait trouver une solution de mise en sécurité rapide, efficace et la moins onéreuse possible », explique Thierry Meiller, directeur général de l’entreprise.

Protéger mieux, à moindre coût

« Suite à un sinistre, le déblaiement est une opération de sous-section 3 (SS3) soumise à un plan de retrait. Ce dernier demande 30 jours d’études pour les inspections, durant lesquels le site doit être mis en sécurité. C’est une obligation qui incombe au maître d’ouvrage mais qui, jusqu’à présent, coûtait cher avec les techniques traditionnelles telles que la couverture des déchets sous une gaine thermorétractable ou l’installation d’une bâche plastique. Outre leur coût élevé, ces techniques comportaient un risque accru de pollution lors de leur mise en œuvre ». Problème résolu avec le SECURE+, une solution à base aqueuse (sans solvants) permettant de fixer au sol ou sur leur support les polluants en attendant l’intervention de retrait. Très liquide, elle peut être pulvérisée à basse pression à l’aide d’un pulvérisateur électrique ou d’une machine airless. Cet effet mouillant évite d’agresser le support et de faire voler les fibres ou les poussières.

Contrairement à un surfactant, susceptible de perdre ses propriétés en séchant, le SECURE+ se polymérise et crée une fine membrane qui protège l’ensemble des supports traités. Son application s’étend aux sites en extérieur grâce à sa résistance aux UV, aux variations de température et aux intempéries (vent, eau perlante et eau stagnante). Le tout garantie 1 an.

Plus proche d’un vernis que d’une membrane, le film se casse lors du déblaiement et ne vient pas gêner l’opération. De plus, les analyses réalisées sur le produit une fois sec ont démontré sa neutralité chimique : son application ne pollue pas les nappes phréatiques.

Validation des premiers chantiers tests et un lancement en novembre

« Les premiers chantiers-tests ont démontré l’efficacité du procédé. Le SECURE+ a notamment été utilisé à Marseille sur les trois bâtiments qui se sont effondrés fin 2018. Une épreuve du feu de grande ampleur, sur un site formé de tas d’éboulis, de terre et de toute sorte de matériaux », précise Thierry Meiller. Le lancement officiel du SECURE+ est annoncé pour le mois de novembre 2019 lors des salons BATIMAT du 4 au 8 novembre et celui des Professionnels de l’Amiante les 13 et 14 novembre prochains.

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