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Copropriété : comment choisir une société de diagnostic ?


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La réalisation de diagnostics est un passage obligé avant d’effectuer des travaux en copropriété. Thomas Alizier, co-fondateur de Safe Diagnostics, donne ses conseils pour choisir la bonne entreprise de diagnostic.

Quels sont les diagnostics obligatoires à réaliser avant d’effectuer des travaux dans une copropriété ?

Le dossier technique amiante (DTA) est le document de référence à avoir en sa possession avant de lancer des travaux sur les parties communes, mais il n’est pas suffisant. Le diagnostic amiante avant travaux (DAAT) et le diagnostic plomb avant travaux (DPAT) sont également obligatoires.

Afin que ces diagnostics portent véritablement sur la partie du bâtiment qui sera visée par les travaux et ainsi réduire les coûts, il est essentiel de définir correctement le périmètre et la nature des travaux. Car plus grande sera la surface à diagnostiquer, plus nombreux seront les prélèvements facturés. Mettre à la disposition du diagnostiqueur le DTA, d’anciens DAAT ou un diagnostic amiante parties privatives (DAPP), contribue à limiter les frais.

Comment choisir une bonne société de diagnostic ?

Les entreprises de diagnostic sont tout d’abord soumises à des obligations. En premier lieu celle de fournir un certificat de compétences en cours de validité, sachant que la certification doit être renouvelée tous les sept ans. Dans le cadre du DAAT, le diagnostiqueur doit également bénéficier de la certification amiante avec mention.

Aussi, il est conseillé de demander une attestation d’assurance et de vérifier que le diagnostiqueur est assuré pour les prestations qu’il fournira. Le montant de la garantie doit être, au minimum, de 300 000 euros par sinistre et de 500 000 euros par année d’assurance.

Pour aller plus loin, le maître d’ouvrage peut regarder les antécédents de l’entreprise en matière de contentieux et demander une attestation affirmant qu’aucune plainte n’a été reçue. On peut également demander le chiffre d’affaires de l’entreprise, le nombre de salariés ou encore le mémoire technique listant les moyens matériels. Ces informations donnent une idée du volume d’activité qu’elle réalise.

Quels sont les pièges à éviter ?

Le principal piège concerne les tarifs : s’orienter vers la société la moins chère ne garantira pas des économies sur la note finale, car c’est le nombre de prélèvements à effectuer qui pèse le plus dans la facture. Or, les entreprises de diagnostic n’ont pas le droit de s’engager sur un nombre de prélèvements. Ce que l’on peut faire toutefois, c’est proposer une enveloppe de prélèvements pour éviter les surprises. Ceux effectués en plus seront facturés et ceux en moins seront déduits. C’est ce que nous faisons chez Safe Diagnostics et notre expérience nous permet de nous rapprocher très finement de cette estimation.

Autre conseil, il faut également s’assurer que la personne qui intervient est celle qui rédigera les rapports. Car certaines entreprises ne certifient qu’une partie de leur personnel pour réduire les coûts.

Comment bénéficier de délais courts ?

Cette question est en effet très importante pour ne pas ralentir le chantier et les votes en assemblée générale. La copropriété peut demander à l’entreprise de diagnostic de s’engager sur un délai de restitution du rapport, en intervenant le plus tôt possible et en transmettant rapidement les prélèvements. Mais il faut tout de même garder à l’esprit que les diagnostiqueurs travaillent avec des laboratoires et ne sont pas totalement maîtres du délai.

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