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Télécommunication en copropriété : vers une mutualisation des services généraux


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L’arrêt du RTC annoncé pour fin 2023 oblige les copropriétés à repenser leur infrastructure de télécommunication, indispensable à la gestion des services généraux de l’immeuble. Didier Cazes, responsable des Affaires Publiques à la direction Fibre d’Orange, offre son éclairage sur le sujet.

Quelle est la place de la fibre optique en copropriété ?

Après un confinement durant lequel des millions de personnes se sont mises au télétravail, disposer d’outils numériques et du très haut débit dans les immeubles est plus que jamais devenu crucial. Dans ces nouvelles conditions, il n’y aura bientôt plus de différence entre un immeuble de bureau et un immeuble résidentiel.

Dans les parties communes d’une copropriété, la fibre a également une place centrale en dehors de la sphère individuelle, privée. Elle peut être aussi employée pour gérer les services généraux comme la vidéosurveillance, le chauffage collectif ou encore les ascenseurs. Un immeuble bien connecté permet aux bailleurs sociaux et privés de gérer à distance ces services, sans qu’il soit nécessaire d’envoyer du personnel sur place pour vérifier.

Pour quels types de services une copropriété peut-elle opter pour la 4G ou la fibre ?

Ces deux technologies sont complémentaires. La 4G offrant un débit bien inférieur à la fibre, le choix dépendra du service lui-même. Dans le cas de la vidéosurveillance, pour laquelle une connection permanente et de qualité doit être assurée, de par le fort besoin de bande passante, le très haut débit est nécessaire et la fibre est donc à privilégier. Pour des services avec peu de portance comme les ascenseurs, le machine to machine, une offre mobile peut suffire et peut s’avérer moins chère à l’usage. Toutefois, relier certains équipements comme une chaudière peut s’avérer compliqué en raison du mauvais signal reçu en sous-sols. De plus, l’installation de matériels intermédiaires pour capter le signal peut représenter un surcoût à l’installation. Dans certains cas, le choix sera également limité par le modèle économique proposé par les prestataires de service.

Comment les copropriétés anticipent l’arrêt du RTC ?

Le réseau téléphonique commuté (RTC), utilisé notamment pour les systèmes de téléalarme des ascenseurs, tirera graduellement sa révérence fin 2023 pour les premières régions retenues. À cette date, tous les immeubles équipés RTC devront migrer sur une offre mobile, XDSL ou fibre. Or, en 2030 ce sera au tour des offres XDSL de n’être plus commercialisées. La migration de tous les services se fera donc tout naturellement vers la 4G, la 5G ou la fibre optique.

La disparition du RTC est le moment de repenser la gestion des abonnements d’un immeuble, avec l’idée que la multiplication des abonnements n’est peut-être pas la solution idéale, et qu’une mutualisation de ces services serait plus efficace. Pour répondre à cette problématique, nous avons réalisé un guide téléchargeable sur www.objectif-fibre.fr visant à expliquer comment regrouper tous les services de la copropriété, hors logements, sur un seul équipement installé en pied d’immeuble, avec un seul abonnement.

Ce nouveau service intelligent nécessite un gestionnaire de la mutualisation, qui sera en général un intégrateur. Il permet en retour une homogénéisation des prix des prestations des antennistes, ascensoristes, chauffagistes et autres professionnels qui interviennent dans les immeubles. Aujourd’hui, les grands bailleurs ont déjà pris ce virage et cette nouveauté sera au coeur de l’actualité des copropriétés pour les prochaines années.

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