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Analyse de la qualité de l’air dans les ERP : l’importance d’une métrologie réellement opérationnelle


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Les établissements recevant du public (ERP) de catégorie 5 accueillent de jeunes enfants, particulièrement sensibles à la qualité de l’air intérieur. Ils nécessitent une vigilance particulière. Jean-Michel Catherin, dirigeant de Testoon, nous présente un appareil de mesure particulièrement efficace dans ce contexte : le NEMo sigfox du fabricant grenoblois Ethera Labs.

La mesure de la qualité de l’air dans ces ERP constitue-t-elle un marché pour les diagnostiqueurs ?

Une réglementation de 2015 oblige les exploitants de ces ERP (essentiellement des collectivités locales) à faire réaliser un audit de la qualité de l’air intérieur et à prendre des mesures correctives si nécessaire.

Les dispositifs initiaux, jugés trop contraignants, ont été rapidement modifiés par le législateur : les exploitants peuvent désormais recourir à des bureaux de contrôles spécialisé accrédités Cofrac, ou appliquer le Guide des bonnes pratiques pour l’amélioration de la qualité de l’air intérieur édité par le Ministère de l’Écologie. Il s’agit alors d’un autocontrôle nécessitant de maîtriser des notions complexes, ce qui ouvre naturellement ce marché d’accompagnement technique aux diagnostiqueurs.

La qualité de l’air représente un énorme enjeu de santé publique, lié aux concentrations de population (CO2), et aux polluants intérieurs (formaldéhydes, COV…).

Pourquoi recommander le NEMo Sigfox ?

Tout d’abord, parce qu’il est cité par le guide du Ministère de l’Écologie pour mesurer et enregistrer les paramètres de l’air.

Ensuite, parce que le NEMo Sigfox permet de mesurer en continu le formaldéhyde et le CO2, ainsi que l’exposition réelle des occupants aux polluants. Avec une prise de mesure toutes les 15 minutes, il est possible d’identifier les pics de pollution et de les croiser avec les modes d’occupation des locaux, ce qui permet d’expliquer les variations de qualité de l’air et de corriger certaines routines (aération, produits de nettoyage, etc.)

Enfin, pour son côté opérationnel : NEMo fonctionne avec un logiciel simple et ergonomique qui génère des apports automatisés directement exploitables avec comparaison aux valeurs guides, ce qui permet de préconiser des mesures efficaces. Il présente donc une orientation résolument « pratique ».

Quels sont ses points forts pour les diagnostiqueurs ?

Outre son autonomie de fonctionnement et d’alimentation, le NEMo se caractérise par sa connectivité : l’opérateur a accès en temps réel aux données stockées automatiquement dans le Cloud, sans wifi, puisque Sigfox est un réseau national autonome.

La restitution des données est réalisée par un logiciel propriétaire fournissant un rapport sur la qualité de l’air conforme au guide des bonnes pratiques. NEMo permet enfin de mesurer les particules fines, et, d’ici fin 2018, pourra également mesurer le radon.

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