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La domotique est morte… Vive le câblage multiplexe à fonctions domotique


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La domotique est née en 1985 par le dépôt de la marque et des brevets à l’INPI, par un certain Pierre Mumbach… Depuis, des milliers d’articles de presse, d’expérimentations, de réalisations, de réussites et aussi d’échecs ont jalonné l’émergence de cette technologie.

 

câblage multiplexe à fonctions domotique

Au début de cette aventure humaine il y avait des pionniers, passionnés, sans grands moyens qui ont consacré 10, 20 ans de leur vie à cette « croyance  » Et aucun ou presque n’a « fait fortune en domotique « …

Puis les géants de l’électrotechnique se sont emparé de cette opportunité pour la normaliser… et surtout pour préserver une technologie de distribution-commande classique à base d’interrupteurs et de modules simples câblés en 230 volts, qui représente encore aujourd’hui plus de 98 % du marché…

La technologie « domotique  » est traitée dans ce markéting de parent « RICHE « , puisque réservée à une élite qui peut s’offrir une installation à plusieurs dizaines de millier d’ euros, alors qu’une installation électrique classique dispose dans le budget d’un promoteur immobilier de moins de 8.000 euros par logement. Cherchez l’erreur !

C’est évident, il ne faut pas que la domotique prenne le pas sur un marché très lucratif du câblage classique.

Toutefois, la nature a horreur du vide et l’évolution qui a fait disparaître le câblage à base d’interrupteurs dans toutes les installations électriques (bateaux, avions, TGV, voitures, etc.) sauf dans le bâtiment, commence à ruer dans les laboratoires. Et il apparaît maintenant une NEO DOMOTIQUE de dernière génération qui règle définitivement le problème de ce qu’il faut bien appeler « la domotique de masse  » ou de substitution.

C’est le câblage multiplexé, copie conforme dans ses principes technologiques à ce qui existe ailleurs et à un niveau de prix d’installation équivalent.

En revanche les « fonctions domotiques « , elles, sont biens présentes, d’où le titre de l’article, il est vrai volontairement provocateur…

Cette métamorphose technologique, va faire fusionner les deux métiers classiques de l’installation électrique : la basse tension 230 volts et le courant faible, puisque toutes les acquisitions d’informations et les commandes se réalisent par un bus 4 paires FT100.

L’installation sera décomposée en deux grandes parties : la pose des fourreaux, fils, câbles, boîtiers, tableaux de puissance, de protections, réalisables par l’électricien classique et toute la partie paramétrage des fonctions, liaisons IP, smartphones, Web box, dialogue avec le client pour offrir une installation « à la carte  » avec les scénarii, automatismes…

Mais ne nous trompons pas, la domotique restera un métier d’électriciens basique, puisque 80 % de la valeur ajoutée d’une installation sera de bas niveau (pose de fourreaux, fils en 1.5 ou 2.5 mm2, tableau de protections…).

La question à laquelle il faut maintenant répondre est : qui sera le chef de la meute ? La basse tension ou le courant faible ?

La logique veut que ce soit toujours le niveau de complexité le plus élevé qui domine le moins élevé.

Alors, chefs d’entreprises en courant faible, faites votre mutation vous n’aurez pas le choix, restez en première division, devenez des électriciens en câblage multiplexé, ou devenez des sous-traitants de deuxième division, vous formerez vos techniciens, ce qui vous coûtera fort cher, et les électriciens vous débaucheront vos techniciens…

Ils n’auront alors plus besoin de vous.

Autrement dit, le métier de courant faible est arrivé à son point de quitte ou décuple… A vous de faire le bon choix !

 

Cet article a été rédigé en collaboration avec S2I Courant Faible

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