Créateur de conférences pour la transition énergétique

Comment sera la borne de recharge de demain ? Paroles d’expert avec Legrand


Partage


Newsletter

Inscrivez-vous gratuitement à notre newsletter pour suivre nos actualités (conférences, interviews événements…)

3 questions à Charlie Narcy, responsable commercial Legrand, sur l’avenir des bornes de recharge de véhicules électriques dans les copropriétés. Extrait du Grand Circuit Énergiser le Bâtiment du 12 juin 2019, spécial bornes de recharge électrique en copropriétés.

Retranscription de la vidéo

Comment sera la borne de recharge de demain ? Prévoyez-vous des évolutions fortes ?

En termes d’évolution oui, on en a prévu pas mal. Ce que je vais vous dire aujourd’hui sont des choses que nous sommes en train de développer. La borne de demain, quoi qu’il arrive, elle sera de plus en plus connectée. C’est à dire qu’aujourd’hui on a un certain nombre de solutions de bornes qui ne sont pas outils de communication dont j’ai parlé. Qui ne permettent donc pas une supervision à distance, ou un contrôle fin en termes de consommation. Là, on commence à intégrer ça dans l’intégralité des solutions que l’on propose (que ce soit des bornes en plastique ou des bornes en métal). Et, surtout, la borne va devenir de toute façon de plus en plus accessible. Parce que c’est vrai que vis à vis à de ce que demande la législation on met toujours la barre un peu plus haut ; donc on va recharger mieux, le coût va diminuer puisqu’on fait de plus en plus d’économies d’échelle. Donc la borne sera de plus en plus économique. Et après elle deviendra de plus en plus petite, parce que maintenant on est capable de miniaturiser des choses que l’on ne savait pas miniaturiser il y a quelques années.

Demain, ce sera donc des installations plus petites et plus rapides ?

Plus rapide oui. À partir du moment où on est capable de miniaturiser, on est capable d’embarquer plus d’électronique, d’optimiser l’utilisation de cette électronique. C’est clairement ce qui se profile : des bornes plus rapides, plus petites et des bornes sur lesquelles on peut brancher de plus en plus de véhicules.

Peut-on imaginer que demain la voiture puisse être rechargée sans directement la brancher ?

L’induction, c’est un vrai sujet sur lequel travaille Legrand. Je vais du coup parler de ce que l’on sait faire aujourd’hui. On a vu ce que les gens faisaient quand ils rechargeaient leur téléphone par l’induction : c’est qu’ils branchaient un petit socle à induction sur une prise. Techniquement on saurait le faire ça aujourd’hui, on saurait déplacer le point de charge et en faire un point de charge à induction. Sauf que pour le moment, si on procède de cette façon, l’induction c’est quelque chose qui permet un moins bon rendement qu’une recharge électrique classique sur prise ou sur borne. Chez Legrand, on est toujours en train de réfléchir à la modification du bâti : comment est-ce que l’on intègre directement dans l’infrastructure ? Dans le parking ? Comment est-ce que l’on fait avec le béton pour mettre de la recharge à induction en dessous ? On n’a pas vraiment de vue sur cette solution.

Peut-on imaginer que l’on rentre avec sa voiture dans le bâtiment et que l’on n’ai rien à faire ?

On a besoin de se mettre forcément sur sa place de parking, puisque l’on est toujours en train d’essayer de facturer à la bonne personne la consommation. Et si cette personne n’est pas prête à payer pour une recharge rapide, elle se met sur une place de recharge lente mais elle n’aura pas un très bon rendement. En tout cas, avec l’induction, elle se met sur sa place, elle sort de sa voiture et tout comme elle reposerait son téléphone sur sa charge à induction, la voiture se recharge au fur et à mesure.

Prochaines conférences Grand Circuit