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Marché : vers 4 000 mesureurs nécessaires pour la perméabilité à l’air dans la future RT 2012 ?


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Les constructions neuves en France représentent un marché d’environ 240 000 logements par an environ réparti de moitié entre les maisons individuelles et les logements collectifs. L’ensemble de ces logements soumis à la futur RT 2012 imposeront 2 nouvelles obligations que les diagnostiqueurs immobiliers pourront réaliser : le contrôle de la mise en œuvre de la RT 2012 et la perméabilité à l’air.

LA CLIENTÈLE

 

 

Test d'infiltrométrie perméabilité à l'air

 

 

 

Pour ces deux marchés,  les diagnostiqueurs immobiliers cibleront donc les constructeurs de maisons individuelles et les promoteurs.
Les bureaux d’études thermiques représenteront également une cible importante puisqu’ils ne pourront réaliser les contrôles sur les bâtiments pour lesquels ils ont réalisé les notes de calcul thermique.

 

 

 

 

 

LE MARCHE

 

 

Le contrôle de la mise en œuvre de la RT 2012.

 

Ce contrôle aura lieu sur les 240 000 logements, ce qui fait autant de rapport à réaliser.

 

 

Le contrôle de la perméabilité à l’air. D’un point de vue nombre, tous les logements ne seront pas concernés, à cela 2 raisons :

 

  • les promoteurs ou constructeurs ont la possibilité d’engager une démarche qualité en amont justifiant de l’atteinte de l’objectif, ce qui les exonère du test d’infiltrométrie. On estime qu’1/3 des logements construits le seront dans ce cadre.

 

  • dans le logement collectif, un échantillonnage de 3 logements (en moyenne) permet d’attester de l’atteinte de l’objectif de l’ensemble du bâtiment.

 

Tout compte fait, il devrait s’opérer environ 100 000 tests d’infiltrométrie par an dans ce cadre.

 

Un marché connexe : l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Les promoteurs ou constructeurs rentrent dans une nouvelle ère qui leur impose la réussite finale du test d’infiltrométrie sous peine de voir leur construction recalée. Ils ne peuvent prendre le risque de découvrir les problèmes à la fin des travaux. Les « mesureurs » de perméabilité à l’air pourront ainsi proposer des missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Ce qui ne sera pas sans conséquence d’un point de vue responsabilité et donc assurance.

 

Sur ce marché de l’AMO circule un chiffre de 300 000 tests d’infiltrométrie supplémentaires par an.

 

 

 

COMBIEN DE MESUREURS SERONT NECESSAIRES ?

 

 

Comme nous l’avons vu, il y aura environ 400 000 tests d’infiltrométrie par an dont :

 

  • 100 000 qui seront réalisés en fin de travaux. Cela nécessitera environ 1 000 mesureurs qualifiés et autorisés.

 

  • 300 000 qui seront réalisés en cours de travaux pour s’assurer de l’atteinte de l’objectif final. Ces tests ne nécessitent pas de qualification particulière. Ainsi les maîtres d’ouvrages, les architectes, les bureaux d’études pourront réaliser ces tests d’infiltrométrie sans nécessairement faire appel à un « mesureur » qualifié. Cela représentera néanmoins environ 3 000 opérateurs supplémentaires.

L’incertitude sur le marché des mesureurs qualifiés réside sur leur capacité à intervenir dans cette phase d’AMO. Il y a aura donc entre 1 000 et 4 000 mesureurs qualifiés.

 

 

 

QUEL COÛT POUR SE LANCER DANS CETTE ACTIVITÉ

 

 

L’investissement pour accéder à ce marché se situe autour de 15 000 €HT comprenant les formations (environ 3 000 €HT), matériels (environ 7 000 €HT comprenant porte soufflante et instrumentation…) et les divers frais inhérents à une nouvelle activité…

 

Outre le coût financier, il ne faudra pas négliger le temps nécessaire à la mise en place de cette nouvelle compétence (apprentissage, commercialisation…).

 

Résumé :

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