Société spécialisée dans la rénovation des chaufferies et les contrats d’entretien et de maintenance, Fulgoni a su se transformer au fil des mutations de son domaine d’activité. L’entreprise a pour cela fortement investi dans la recherche et le développement, que ce soit pour son management, ses offres ou ses solutions techniques. Entretien avec Giovanni Monti, président de Fulgoni.
Quelles sont les dates clés marquant l’évolution du métier de Fulgoni dans le génie climatique ?
En 1964, Paul Fulgoni a créé une une société qui réalise essentiellement des rénovations de chaufferies, avec le passage du charbon au fioul, puis au gaz. Dans les années 1990, sa fille va prendre la succession. À partir de cette date, l’entreprise va développer les contrats d’entretien. L’outil de travail sera par la suite modernisé en 2000 et nous développerons davantage les contrats d’entretien de type maintenance classique avec garantie totale, voire même le financement pour certains sujets.
« Avec notre GMAO, tous les intervenants gagnent en précision et en réactivité. »
Pour quelle type de clientèle intervenez-vous ?
Nous avons au départ travaillé pour les grandes sociétés de chauffage, pour lesquelles nous étions sous-traitants. Quand nous avons pris en charge les contrats de maintenance dans les années 1990, nous nous sommes intéressés aux syndics d’immeuble, puis au tertiaire ou encore aux ambassades, à l’hôtellerie et au milieu hospitalier.
Comment assurez-vous la qualité pour vos clients ?
Nous assurons essentiellement la qualité par la modernité de l’outil informatique et bureautique. Avec un partenaire, Fulgoni a développé une GMAO (Gestion de Maintenance assistée par Ordinateur) évolutive, qui permet de recevoir l’information et de la retransmettre au technicien, ce dernier pouvant ensuite renseigner un rapport précis et les photos suite à son intervention. Cela permet au client d’avoir l’information, mais également aux administratifs d’établir des devis. Tous les intervenants gagnent en précision et en réactivité.
Ajouté à cela, nous avons également développé le Lean Management dans nos ateliers. Les pièces, la matière première, l’outillage… tout est référencé et attribué aux différents personnels. La gestion des arrivages permet aussi de distribuer beaucoup plus rapidement les pièces commandées. Le suivi du service après vente s’en trouve renforcé.
Comment voyez-vous l’évolution du métier dans les années à venir ?
Je vois deux pôles très importants :
- la formation. Nous bénéficions d’un éco-campus du bâtiment au sein de notre syndicat du génie climatique, qui nous permet de former des jeunes à nos métiers et à les rendre évolutifs.
- l’intelligence artificielle. Il va falloir qu’elle intègre nos entreprises pour améliorer la communication et l’efficacité d’information que l’on va transmettre à nos clients.
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