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Photovoltaïque


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Le soleil darde ses rayons, la température monte sensiblement, c’est l’un des apports évidents du rayonnement solaire. En hiver, il nous permet souvent de tempérer un peu notre environnement ; en été, il peut même se révéler « trop fort » et nous poser des problèmes de bien être, voire des soucis de santé, il faut alors nous en protéger. Cependant, le soleil est aussi une source d’énergie renouvelable qui, par l’intermédiaire de cellules photovoltaïques, produit de l’électricité. Les utilisations, et donc installations, sont diverses.   

Energie solaire renouvelable

Le rayonnement solaire est donc une source évidente et inépuisable de chaleur mais il est plus que cela. La mise au point des panneaux solaires est déjà une avancée, la conception des capteurs photovoltaïques ouvre encore de nouvelles portes. Avec la technologie des capteurs au silicium, c’est le rayonnement lumineux qui va être utilisé pour la création d’un courant électrique continu d’assez faible intensité : 12 ou 24 volts.

 

 

Toutefois, il faut savoir qu’à ce jour le choix de production d’électricité par captage photovoltaïque impliquera une revente systématique à EDF ou à une régie. De ce fait, l’électricité produite n’est pas directement destinée à la consommation du bâtiment producteur.

 

 

Le choix de l’utilisation de capteurs photovoltaïques est souvent ambitieux car les contraintes pour la mise en œuvre sont nombreuses et variées dès la conception : coût, technique, orientation, implantation, mise en œuvre.

 

 

 

LE COUT

 

 

Il va bien sûr dépendre de l’utilisation que l’on veut en faire : production d’électricité  pour pallier sa propre consommation électrique ou pour compenser l’énergie consommée pour la production d’eau chaude sanitaire. C’est en partie le besoin qui va orienter le dimensionnement des capteurs de toit. En général une dizaine de m² pour une production de quelques centaines de watt.

 

 

 

LA TECHNIQUE

 

 

Les retours sont encore peu nombreux, les matériaux encore parfois peu usités. De ce fait le retour d’expérience est court pour certains produits. Il faudra donc s’assurer de l’existence d’une bonne garantie, au minimum décennale.

 

 

 

L’ORIENTATION

 

 

Selon la région, la hauteur des éléments environnants, qui peuvent éventuellement devenir des « masques solaires » (ombres portées), il faut trouver un secteur dépourvu d’éléments perturbateurs de l’ensoleillement. De plus, selon l’azimut solaire (le soleil est plus bas en hiver quand été), le capteur ne sera peut-être pas simplement installé sur le toit. La conception imposera éventuellement la mise en place de béquilles pour relever physiquement les capteurs (prêter alors attention à la prise au vent en cas de bourrasques violentes, il faut tenir compte des forces d’arrachements des équipements). De plus, les capteurs devront avoir, pour bénéficier d’un rendement optimum, une orientation comprise entre le sud est et le sud ouest.

 

 

 

L’IMPLANTATION

 

 

Intégrés dans la toiture ou rapportés, le mode constructif de l’habitation est un facteur essentiel. Outre l’esthétique du bâtiment une fois l’installation en place, la réflexion du donneur d’ordre doit aussi intégrer le prix de revente du kWc (kilowatt crète). En effet le tarif de revente de l’électricité produite par capteurs photovoltaïques est quasiment doublé lorsque les capteurs sont intégrés dans la toiture. Les tarifs de revente sont majorés pour l’implantation en Corse.

 

 

 

LA MISE EN OEUVRE

 

 

L’installation est constituée de plusieurs éléments n’existant pas pour un branchement électrique traditionnel. Puisque le courant produit est revendu, chaque installation est équipée en plus d’un dispositif de comptage des kWc produits (et donc vendus). Les équipements additionnels (l’onduleur) vont aussi permettent la transformation du courant produit en 12 ou 24 volts continu, en 220-230 volts alternatif pour « injection » dans le réseau. Dans de nombreux cas, la mise en place d’une salle de charge (batteries de stockage) est nécessaire.

 

 

La réflexion aujourd’hui est souvent axée sur le résultat d’un calcul financier à long terme qui fait, entre autres, la différence entre les coûts de production et d’investissement moins les montants qui seront facturés grâce à la production électrique.

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